Me revoilà sur la Toile ou presque car je dois encore me ménager grandement (
publications plus rares).
Peut-être ne vous étiez-vous même pas aperçu que je n'y étais plus présente ? C'est tout à fait possible car je ne suis après tout qu'une internaute parmi tant d'autres et une blogueuse noyée dans la masse. Bah c'est ainsi et je serai bien bête d'en prendre ombrage.
Donc me voici de retour pour de nouvelles aventures cybernétiques après un éloignement forcé de mon ordinateur pour cause de mauvaise santé.
Oui, je crois que l'on peut dire cela... Enfin si deux passages en moins de 8 jours par le service des urgences de l'hôpital le plus proche est un critère que l'on retient.
A ce propos, c'est une expérience que ne vous souhaite pas.
Déjà parce qu'y parvenir en étant perclus de douleurs et au bord de l'asphyxie (
le teint bleu schtroumpf ne va pas à tout le monde, je regrette de devoir vous le dire), ce n'est pas franchement agréable.
Ensuite viennent les examens et les heures d'attente où les premières impressions des médecins vous font penser : "
Bon ok mon gars, vu ce que tu viens de m'annoncer comme pistes de diagnostic (pas terrible du tout), je crève tout de suite ou j'ai une chance de m'en tirer ?!"
Et cela se termine par : antibiothérapie à spectre large et un diagnostic possible, mais pas certain. Repassez si cela ne va pas mieux.
Yeah !!!!!!! Je vais crever chez moi au moins.
Les jours passent, on suit son traitement, mais notre état n'est guère plus brillant. Tout juste si on respire un peu mieux. On a donc un teint cireux, mais plus bleu. On se console comme on peut.
Cependant, la douleur s'étend et là, c'est bien beau de ne pas vouloir déranger les urgentistes avec ses bobos (
sauf qu'être clouée au lit pendant 7 jours, vous en êtes à venue à vous demander s'il ne faudrait pas vous défenestrer avant de retourner à l'hôpital car il semblerait qu'ils possèdent là-bas un attrait très particulier pour les personnes ayant fait des chutes spectaculaires. A défaut d'une crevasse, 4 étages ça le fait non ?!). Ahhhh les joies de vivre en montagne et donc de dépendre d'un hôpital qui gère ce type de pathologie tous les jours.
Donc, c'est le retour à la case départ, "
Coucou, c'est moi que rev'là !" Ben oui, j'ai toujours mal alors je reviens. Je suis bête, je crois encore que vous allez trouver cette fois.
Après tout l'an dernier, vous êtes juste passé à coté de 3 fractures (
certes, je les avais dans le sens le plus rare, mais bon) et la semaine dernière, c'était pas concluant.
Aller, les mêmes joueurs jouent encore ! Troisième chance de trouver ce qui cloche chez moi !!!!!!!
Alors oui, je suis venue de bonne heure. C'est pour tenter de vous distraire avant le rush de 14 h / 17 h avec les polytraumatisés des pistes.
C'est que je pense à varier vos plaisirs moi ! On dit merci à qui ???????!
Mais voilà, rien n'y fait.
Nouveaux examens et toujours pas de diagnostic. Alors, on me donne un calmant, un anti-inflammatoire et puis c'est tout.
A la question : "
Qu'est ce que j'ai ?"
On me répond : "
On n'est pas compétent. Voyez, voyez... Un ostéopathe."
J'en reste bouche bée et puis : "
Vous êtes sûr ?!"
Réponse laconique mais édifiante : "
Non..."
Il me reste à trouver un bon marabout, parce pour le reste, l'ostéopathie, j'y crois dur comme fer, mais là..... C'est pas les mains de Dieu qu'elle a mon ostéopathe non plus.
Et plus tard dans l'après-midi, j'ai eu le coup de grâce.
Si, si, je vous assure !
Voilà c'est clair, je vis chez les dingues :
Grosse fiesta à Chamonix Mont-Blanc ce week-end avec jours blancs et nuits noires c'est-à-dire pour les non initiés : hors piste le jour partout et musique électronique la nuit partout aussi en ville.
La mairie soutient le projet.
L'hôpital d' où je sors est-il sponsor ?!!!!!!!!!
Non, mais parce que là, j'avoue, je suis sidérée et ce n'est rien de le dire.