Il arrive que parfois l'on soit coincé chez soi pour diverses raisons.
La plus probable est le mauvais temps ou alors sa petite cousine, la maladie.
Dans mon cas, la météo est radieuse dehors donc je vous laisse deviner ce qui me bloque dans mon intérieur certes fort agréable et douillet, mais qui reste restreint.
Depuis un peu plus de trois semaines maintenant, je suis très limitée dans mon champ d'actions et mes sorties le sont tout autant.
J'ai effectivement fait une exception pour le salon du livre de Paris, mais ce fut au combien difficile, compliqué et douloureux. J'en subis certainement encore les conséquences, mais sans folie la vie mériterait-elle d'être vécue ?
Ce week-end, je suis seule, sans enfants, sans mari, mais avec mes fauves de salon (qui ne sont pas toujours très sages, enfin surtout mon petit garnement dénommé Chips).
J'en profite pour changer, laver les literies de tout le monde.
Je range ici ou là quelques papiers ou articles que j'avais mis de côté.
Je lis aussi un peu des magazines que j'avais délaissé faute de temps auparavant. Je me plonge aussi un moment dans ces romans ou essais que j'ai à chroniquer...
Je joue de nouveau à des petits jeux en flash ou sur nos consoles. Je suis une fan de tous ces univers avec des cubes ou des briques de couleurs à aligner, à percer, etc...
Je fais un brin de ménage, mais sans réelle dessein parce que justement je suis seule et comme je suis confinée depuis un bout de temps, j'ai bientôt tout briquer... Même avec le fait que le ménage est sans cesse à refaire, la motivation me fait défaut sans personne autour pour me pousser à me bouger un tantinet.
Je regarde des DVD, des séries sans grand intérêt, mais qui me font oublier la réalité...
Le hic avec tout ceci, c'est que je suis de plus en plus en décalage parfois avec le monde, le vrai. Je suis davantage dans ma petite bulle et j'ai encore moins envie d'en sortir...
Je n'ai jamais été très forte pour la réalité et j'ai toujours cherché à me protéger de la cruauté de l'univers dans la fiction, les rêves et les chimères. Je suis ainsi, une rêveuse devant l'éternel et les bribes des faits que je perçois ne me pousse guère à vouloir abandonner mon nid.
Cependant, n'allez pas croire que je ne fais face à rien et que j'oublie tout. C'est juste que je passe le moins de temps possible dans notre monde tangible qui me convient si peu.
D'ailleurs, je me demande si au fond, nous ne sommes pas toutes et tous un peu comme cela.
On a chacun son jardin secret et qui sait vraiment ce qui se passe dans notre esprit. Parfois nous sommes là sans véritablement y être. On agit comme si tout était parfaitement normal, mais nous sommes alors plus des automates que des êtres doués de la parole et de pensées complexes. Le concret nous barbe, nous lasse, nous épuise et nous lessive.
Le monde des songes, nous attire bien plus. Celui de l'illusion, des chimères, de l'imagination... est notre oasis.
Rhaaaaaaaaaa et puis après tout, c'est le week-end !
Rhaaaaaaaaaa la terre va continuer de tourner malgré tout...
Rhaaaaaaaaaa cela fait du bien de lâcher prise !
Rhaaaaaaaaaa il est primordial de revoir ses priorités dans l'existence et ce qui nous semblait si important hier, l'est-il vraiment ????!
Rhaaaaaaaaaa et si le roi des animaux avait tout compris, lui ?!!!!!!!
Voilà ! revoir ses priorités ! ce qui est important pour les autres l'est il pour nous ? être enfermé dans sa bulle c'est 90 % de mon existence, alos que toi pas tant que ça ! donc t'inquiète pas, on bien aussi chez soi, non ? pourquoi se forcer à sortir ou sociabiliser quand on en a pas envie ?
RépondreSupprimertes ennuis de santé te bloquent à la maison, on sait que c'est pénible mais tu es optimiste...
le concret barbe, lasse, ennuie, lessive... ben oui ! on est nombreux dans ce cas !
Oui n est bien chez soi, mais j'aime aussi pouvoir faire du sport, bouger (sans forcément voir du monde) et là, ce n'est pas possible.
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