On ne sait pas vraiment ce qui pousse les écrivains à écrire. Chacun a ses raisons intimes ou non.
On peut parfois plus expliquer les motivations des blogueurs. J'en ai déjà parlé
ici-même.
Et puis, quelque chose fait que cela s'arrête. La muse disparait. C'est capricieux une muse (comme la vie qui est plus que cabotine), mais si un rien peut la chasser, un autre petit rien peut tout aussi bien la faire revenir.
Ce soir, j'ai eu très envie de reprendre non pas ma plume (encore que ce serait bien aussi de se remettre à écrire de longues et belles lettres au risque de passer pour une ringarde), mais mon clavier. C'est moins poétique, mais c'est une manière de coucher les mots plus contemporaine.
Pourquoi cette envie ? Pour écrire quoi ?
Rien en réalité, rien de conséquent en tout cas. C'est aussi le thème de ce blog : blablater de tout et de rien. Je serai bien incapable de révolutionner notre monde pour le changer donc mes lignes inscrites ici n'ont pas d'autres pouvoirs que celui de me faire du bien et peut-être de divertir, de faire réfléchir, réagir quelques visiteurs.
D'ailleurs faut-il toujours justifier ses motivations ? Ne peut-on rien faire juste pour le plaisir de le réaliser ? Est-on dans une société qui ne reconnait que ce qui peut avoir une certaine utilité, une valeur (marchande cela s'entend) ?
Dîtes-moi que non, ce serait bien trop triste !!!!
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