lundi 7 novembre 2011

Désespoir modéré, ouf !



Le blues du dimanche soir est très connu. Presque tout le monde en souffre ou le subit. Cela prend des proportions plus ou moins importantes suivant les personnes, les cas, les situations, mais on le reconnait à ce petit coup de moins bien qui vient à partir d'une certaine heure le dimanche.
En général, il passe très vite et quand on a repris notre petite routine du lundi matin, on avance de nouveau. Certes, on n'a pas forcément "la banane", mais après tout, on n'a pas vraiment le choix si l'on veut payer son loyer, ses crédits, manger, se vêtir etc... Car nous ne sommes pas Dieu qui lui après 7 jours de dur labeur à pu se reposer le dimanche et ce pour l'éternité (enfin en théorie parce que vu ce qui se passe dans le monde, il a de quoi se faire bien des cheveux blancs !!!! Mais bon, il ne peut pas être partout à la fois, même si c'est Dieu... Ah si ? Ben mince ! Il est partit en vacances alors ?).



Sachant donc que je ne pouvais pas échapper à cette sensation qui ne devrait pas s'éternisait (fort heureusement), j'ai comme chaque soir lu quelques pages avant de dormir. Hors, il se trouve que l'ouvrage que je découvre en ce moment comporte quelques tests à effectuer.
Ces derniers sont très sérieux, ce sont des tests cliniques et utilisés lors de recherches scientifiques tout ce qu'il y a de plus rigoureuses.
Je me lance alors et il en ressort quoi ? Que je vis dans un état d'esprit de désespoir modéré ! Yeah, j'apprécie ce verdict à un moment où déjà le moral est légèrement en berne. Merci, c'est bon, j'avais juste besoin d'un petit coup d'enclume sur la tête pour m'enfoncer encore un peu plus (sous la couette).
Je digère l'info et je poursuis un peu ma lecture (qui vous aller le voir est quand même un cran au dessus de la littérature de gare) et là, cerise sur le gâteau :
"Les individus qui fournissent des explications temporaires et spécifiques aux réussites et des explications permanentes et universelles aux difficultés, ont tendance à s'effondrer sous la pression, à la fois pour longtemps et dans de multiples situations, et se remettent rarement en route"

Où est ma corde ????????!!!!!!!!!!!!


Après quelques instants, j'ai quand même choisi d'en rire. 
Ben oui, même si c'est très sérieux, je n'allais pas me laisser couler aussi facilement. Et si je voulais bien voir le verre à moitié plein, fallait que je relève le terme de modéré qui était à la suite de celui-ci : désespoir.  
Modéré, c'est éloigné de toute forme d'excès. Rien n'est donc joué d'avance, j'ai encore toute mes chances dans la course et la vie.
Ben oui, je suis une dépressive chronique sans nul doute, mais je me soigne et j'ai bien décidé de me prendre en main et de choisir mon chemin. Pas question de me laisser aller et de prendre celui qui semble être tout tracer ! A chaque intersection, j'ai le choix après tout. 



Et oui, les rêves font aussi avancer...


4 commentaires:

  1. Yes, il faut y croire ! Ce n'est pas le genre de livres que je lis le soir, tu as du courage ;-)

    RépondreSupprimer
  2. Bah oui, on va pas se laisser aller.
    Oh, j'ai lu bien pire que cela tu sais... Les maisons d'éditions sont des farceuses parfois quand elles me font des envois...

    RépondreSupprimer
  3. C'est exactement mon cas quand on parle du desespoir !

    La "cerise sur le gateau" est tres exacte!

    Mais, ce n'est jamais facile de rejoindre le chemin et essayer de "recover" tout et ensuite choisir le nouveau chemin a suivre!
    Prendre une decision de changer demande un grand effort!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement cela demande un gros effort, mais cela en vaut la peine, on le vaut toutes et tous !!!
      Pas toujours facile, on peut même se tromper, mais qu'importe, on apprend aussi et surtout de nos erreurs.
      Courage !

      Supprimer