lundi 2 décembre 2013

ça ne va pas...


Et oui, cela faisait un mois et demi que je n'avais rien publié ici.
Ce n'est pas que je ne le voulais pas, c'est surtout qu'avec les évènements pas très gais dans ma vie privée de ces dernières semaines, on va dire tout simplement que cela me passait bien au-dessus.

Aujourd'hui, on ne peut pas dire que cela aille vraiment mieux. Les soucis sont toujours aussi nombreux et le bout du tunnel semble trop loin pour voir la lumière, mais qu'importe, là, je crois que je suis trop mal pour me laisser couler.
Et oui, quand on est au fond du trou, soit on creuse, soit on essaie de relever la tête. Je prends la seconde option car même mon corps me fait comprendre que je n'ai pas le choix.

Entre les douleurs qui se réveillent, celles qui s'intensifient et les petites nouvelles, il va me falloir agir.
De plus, ma courbe de poids est en hausse et cela n'est pas tolérable !!!!
Une partie de ces misères sont directement ou indirectement liées à ce que je vis : un deuil qui doit se faire, mais qui sera long, la maladie d'un parent proche qui s'aggrave et qui ne va pas vers un dénouement heureux, des maux chroniques impossibles à soulager véritablement... Et j'en passe encore sous silence car en dresser une liste complète ici n'aurait ni sens, ni aucune utilité.

Plutôt que de me morfondre, je vais essayer d'utiliser ce blog comme outil de "thérapie", de journal et de pense-bête.
Je ne peux pas lutter contre la mort (c'est même elle qui aura ma peau un jour !), ni même contre le cancer qui ronge mon père, mais pour le reste, je vais essayer de me battre encore.

J'ai pris du poids à cause de la pose de mon nouveau stérilet hormonal, mais sans doute pas seulement. Quand je ne suis pas bien, je prends du poids même sans manger plus. Regarder une tablette de chocolat et hop direct + 500g sur les hanches !!! Alors je n'ose imaginer si je la mangeais !!!!! Peut-être pas pire, allez donc savoir...
Ma première solution, en parler avec mon gynécologue et ce sera chose faite dans la semaine normalement.
Ma seconde solution, reprendre un peu le sport en douceur (faut que je ménage mon squelette très mal en point), mais cela ne peut qu'aider même pour le moral. Faut juste que je veille à ne pas aggraver mes blessures. J'ai tout arrêter en effet du jour au lendemain ce qui n'est pas bon, mais je n'en n'avais ni le goût, ni l'envie, ni même le loisir.
Ma troisième solution, revoir mon alimentation et être plus rigoureuse (sans être au régime car cela ne marche pas sur moi, j'en sais quelque chose depuis toutes ces années sauf une fois, mais les miracles, cela ne fonctionnent qu'une fois).
Bref, trois solutions a combiner pour voir si cela bouge dans le bon sens cette fois.
Affaire à suivre qui forcément devrait avoir un impact sur tout le reste : moral, santé globale...




8 commentaires:

  1. Courage ma 'tite Eme.
    Faut retrouver le moral, je pense que ça joue beaucoup sur le physique l'air de rien. Souvent le corps parle pour le mental.

    Un deuil n'est jamais facile mais comme dirait l'autre, la vie continue et il faut te dire que la personne partie préfèrerait te voir en meilleure forme que commencer une dépression ou autre parce qu'elle n'est plus là. Entoure-toi bien et essaye de prendre soin de toi et de t'occuper un peu plus de toi, faire des choses que tu aimes, te changer les idées, ...

    Gros bizous et je t'envoie plein d'ondes positives.

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    1. Tu as parfaitement raison et là mon corps me lâche plus que d'ordinaire si j'ose dire parce que justement mon moral n'est pas bon.

      Oui c'est ce que j'essaie de faire et même si je ne croûle pas sous les amis, ceux qui sont là, c'est la crème.

      Merci à Toi !

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  2. Je viens de lire avec attention ton article, et je comprends tout à fait que tu en aies gros sur la patate comme on dit.. les aléas de la vie et parfois le sort qui s'acharne tu es pleine de courage et persévérance, ta famille à t'occuper doit être ton leit-motiv qui te rattache à la vie... pour ton poids je comprends ta frustration, faire des régimes et reprendre pour une autre raison, ça doit être rageant.. tes soucis de santé ne s'arrangent jamais et je sais pas où tu trouves ta force pour supporter tout ça... moi qui suis seul depuis toujours, j'ai capitulé. je ne trouve pas la force ni l'envie de me battre car je ne sais pas aller de l'autre coté du mur. je ne sais pas avancer, mais reculer. rester sur mes échecs est ma spécialité et mon moral est mort depuis longtemps... mais quand on a une famille à charge on réagit différemment, moi j'en ai plus rien à foutre de la vie. j'attends toujours que tout me tombe du ciel, et cette fois ça ne marchera pas. je suis totalement découragé, plus envie de vivre et m'en tirer. Je n'ai pas ton courage et ta force, je ne pourrais jamais supporter ce que tu supportes, je me serais jeté sous un TGV depuis longtemps à ta place, la solitude ne motive en rien, toi au moins tu as ta petite famille qui te permet de t'accrocher !

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    1. Ah ça pour en avoir gros sur la patate, c'est le cas.
      Je m'accroche à ce que je peux et à l'essentiel surtout.

      Mon poids devrait fléchir quand j'irai mieux, il le faut car zut.
      Quant à mes soucis de santé, c'est tellement devenu la routine que je crois ne plus savoir ce que c'est que de ne pas avoir mal.
      Je ne suis pas si forte que cela, je craque aussi, mais j'ai aussi envie de profiter donc je montre les crocs ! lol

      Ce que je fais, tout le monde peut le faire, même toi.
      L'existence est tellement précaire que justement on y fait attention. Ma famille se réduit telle une peau de chagrin, mais c'est mieux que rien. Et toi aussi tu as des personnes qui tiennent à toi donc motive toi comme tu veux, comme tu peux, mais accroche toi !

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  3. Je viens de lire ton billet et la seule chose que je puisse te dire est que je suis de tout coeur avec toi et que je te souhaites beaucoup de courage pour cette période de ta vie qui n'est pas évidente du tout.
    J'ai moi même perdu mon père, subitement, en août dernier et au chagrin de sa disparition s'est ajouté le fait que l'on était fâché depuis trois ans et qu'on ne se parlait plus alors que, qui sait, un simple geste de part et d'autre aurait put arranger les autres. Mais bon, on ne peut pas refaire le passé...
    Quoi qu'il en soit, sache que si l'on ne se connait pas, ton billet m'a vraiment touché et que j'espère que cela ira mieux pour toi et les tiens dans l'avenir.

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    1. C'est vrai, on ne se "connait" que via nos univers numériques, mais c'est déjà une chose importante.
      Merci beaucoup pour ton message.

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  4. Je te souhaite tout plein de courage. Pour les épreuves mais aussi pour les quelques kilos qui te minent encore plus le moral... Des bisous!

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    1. Merci...
      C'est un tout donc on va se reconstruire pour mieux repartir !

      Bisous

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