vendredi 30 septembre 2011

Jamais sans ma connexion ?

Parfois je me dis que l'un de nos plus gros problème n'est pas de ne pas être connecté, mais plutôt de savoir se déconnecter.

J'ai derrière moi un passé de geekette et même encore aujourd'hui, je pourrai encore passer pour une accro sauf que je puis vous certifier qu'il n'en n'est rien (enfin presque).
Il m'arrive en effet très régulièrement (au moins une fois par semaine) de me faire une journée "off". Et sinon, ce sont mes soirées qui le sont le plus souvent.
Il est très facile et même très agréable de couper son ordinateur, de laisser de coté son téléphone portable (ouvert pour les urgences, mais rien d'autre), de ne pas allumer la télévision pour parler avec son conjoint, ses enfants, son chat, lire une revue, un bouquin etc. Soyez imaginatif que diable !!!! On se plaint bien assez de ne jamais avoir assez de temps pour ceci ou bien cela !

Certains me diront qu'ils sont seuls, que ces fenêtres virtuelles sont leurs seuls liens avec le monde. Ok.
Mais il ne faut pas croire que le plus important est là. Non, pour lutter contre la solitude, il faut aussi diversifier sa façon d'entrer en contact avec autrui ou avec soi-même.
Conseil à deux balles ? Possible, mais pourtant ce n'est pas en rafraîchissant toutes les 5 minutes  vos pages sur Facebook, Google+, Twitter et j'en passe que le miracle d'une foule en délire vous acclamant va se produire.

Prenons un peu de recul, juste assez pour ensuite apprécier ce que peut nous apporter toutes les prouesses électroniques d'aujourd'hui. On évitera ainsi aussi pas mal de bévues, de maladresses, du stress et des déceptions.
Remettons les choses à leur place avec une échelle de valeur correcte.

Jamais sans ma connexion = mission impossible ?
Essayez un peu. Quelques heures au début. Vous allez voir : ce calme, cette paix, tout ce temps et cette énergie nouvelle dégagée, c'est fou, non ? On y prend vite goût même si on aime aussi être connecté de temps en temps.
J'ai jamais dis qu'il fallait revenir à l'âge de pierre non plus !!!!


Avoir des chaînes aux pieds non merci.
Retrouver la liberté, oui. Elle s'accompagne aussi très souvent d'autres compagne comme l'efficacité, la clarté des idées, la qualité de ses actions etc. Alors on s'offre une permission en dehors de sa geôle mentale et informatique

2 commentaires:

  1. Étrangement, j'y arrive très bien quand je suis en vacances et que je ne dispose pas de connexion internet (quoi que, je lis tout de même mes mails sur mon téléphone et parcours les news sportives) mais en tout cas (par la force des choses), pas de blog.
    Par contre, dès que je suis chez moi, c'est clair que j'y passe pas mal de temps (mais c'est surtout dut au blog, Facebook, franchement, pour le peu de fois où j'y vais...).
    Mouais, je suis un gros accro en fait ;)

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  2. Bah, on l'est tous un peu devenu tellement Internet et la technologie fait parti de notre quotidien, mais déjà s'en rentre compte est un premier pas.

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