mardi 17 janvier 2012

David contre Goliath ? Oui, mais...


Qui ne s'est jamais senti comme cette fourmis ?
Il m'arrive souvent d'être dans cette posture ou tout au moins de penser que j'y suis car je manque de confiance en moi. Je ne me porte pas vraiment en haute estime et forcément, cela ne m'aide pas beaucoup.
Pourtant, suis-je aussi nulle que je le pense ? Quand j'y réfléchis un peu, j'arrive à trouver des domaines où franchement je n'ai rien à envier aux autres. Reste juste que le manque d'estime que j'éprouve envers ma personne me pénalise plus que ma maladresse ou mon manque d'expérience selon le cas évoqué.

L'estime de soi représente en réalité une étonnante source d'énergie pour qui sait s'évaluer à sa juste valeur (avec ses qualités, mais aussi ses faiblesses).
Mais ce n'est pas tout, c'est également notre confiance en nos capacités de penser et de faire front face aux défis que nous lance chaque jour l'existence. (Et là franchement, je suis gâtée plus que de raison donc si vous en voulez un peu, c'est offert de bon coeur !)
C'est aussi la confiance que nous éprouvons en nous-même et qui nous permet de savoir que nous aussi nous avons droit au bonheur, d'avoir des récompenses selon nos efforts, notre mérite. Nous valons tout autant qu'autrui. (Ah oui, je ne suis plus en soldes, je suis unique donc forcément j'ai une énorme valeur ajoutée donc je suis chère, très chère).

En manquer (de l'estime de soi), c'est à coup sûr rater des étapes, des éléments importants de notre vie.
En avoir de trop, c'est aussi faire preuve d'un manque de réalisme et cela peut également nous attirer des ennuis.
Il faut donc encore une fois trouver la juste mesure. L'équilibre...

Se comparer sans arrêt aux autres, à leurs performances n'a pas de sens en soi car nous sommes toutes et tous différents. Je sais bien qu'il faut une échelle, un moyen de mesurer ceci ou bien cela, cependant arrêtons de toujours regarder le baromètre et voyons les résultats réels de nos actions. Même minimes, cela ne signifie pas nul. La barre de progression est alors à son maximal et c'est positif. Ne soyons pas honteux, cela ne nous aidera en rien.

Je trouve que pour gagner en estime de soi, il faut se montrer réfléchis et responsable, que ce soit pour les autres ou pour soi-même.
Quand on sait que l'on agit pour le mieux, on se sent également bien et on a confiance, plus confiance. Le doute est raisonné, calculé. L'erreur est toujours possible et elle ne doit pas nous toucher au-delà du raisonnable (oui encore la raison) justement car oui, on n'est pas infaillible. On peut alors corriger ses erreurs et garder toute son estime de soi. Il n'y a que les imbéciles qui ne reconnaissent pas leurs erreurs ou qui ne changent pas d'avis quand tout leur prouve qu'ils vont dans le mauvais sens.

Je sais bien que dans certains cas, c'est vraiment le pot de terre contre le pot de fer, mais ce n'est pas en partant battu d'avance que l'on va progresser.
Observons, comprenons, servons-nous de nos neurones et gagnons "des points". Même en cas de "défaite", on peut en retirer quelques éléments très profitables qui nous donne plus de confiance en nous.
Avancer dans l'existence, c'est accepter de prendre des coups.
Gagner de l'estime de soi, c'est avancer malgré cela, même lentement, en utilisant des chemins détournés parfois, en recherchant des solutions nouvelles, d'autres alternatives.

La fourmis ne se fait pas nécessairement dévorer par la mante religieuse, tout comme Bip-Bip échappe toujours au coyote qui malgré tout continue. Il aurait pu se décourager, mais non, il persiste à croire qu'il peut capturer sa proie. Il rivalise d'ingéniosité, il cherche, et qui sait, un jour...
(Peu probable, mais 100% des gagnants ont forcément tenté leur chance !).
Je vais donc croire moi aussi plus en mes possibilités et défendre plus âprement  mes droits et prétentions, parce que moi aussi je le vaux bien !

Et vous, vous en êtes où avec votre estime de soi ?

2 commentaires:

  1. si tu regarde bien la fourmis a deja la pate de la menthe religieuse entre ses mandibules, en gros aussi petite soit elle elle ne conçoit pas l'echec. non pas qu'elle ait surestime d'elle meme n'importe qui verrait de suite qui va gagner ce combat, mais c'est juste qu'elle n'a pas la capacité mentale de concevoir ni la victoire ni l'echec elle est juste programmée pour attaquer tout intrus sur la zone de chasse de la fourmiliere. nous ne sommes pas programmés et heureusement mais dans un sens nous devrions prendre exemple sur cette fourmi qui ne se pose pas de question. peut on le faire? ne peut on pas? quelles importance faisons le et on verra bien.

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    1. Exactement, la force du mental est telle que parfois on pourrait déplacer des montagne ou presque !

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