vendredi 12 octobre 2012

Je me hâte lentement


De nos jours, tout va de plus en plus vite et nous le plus souvent, on se retrouve un peu dépassé par les évènements. On n'a qu'une envie, c'est de lever un peu le pied.
Oui, on se le dit au moins une fois par jour. On voudrait bien ralentir, prendre plus le temps, ne plus courir dans tous les sens. D'ailleurs si on continue, c'est bien simple soit on va devenir fou, soit on va littéralement exploser en plein vol !

On est tel le lapin dans Alice aux pays des merveilles, on possède un chrono dans la tête et on essaie de ne pas laisser filer les secondes, les minutes, les heures, les jours...
A ce petit jeu là, on est forcément perdant. On y laisse même des plumes. Le stresse est devenu la troisième cause de mortalité dans les maladies cardio-vasculaires (devant on trouve le tabac et le cholestérol, mais quand on sait que lorsque l'on est stressé, on a tendance à plus fumer et à manger de la junk food, c'est du pareil au même quoi !!!).

Donc on souhaiterait ralentir un peu, mais pourtant on reste accro à la vitesse.
Vous vous verriez revenir en arrière avec des trains qui mettent 6 ou 8 heures pour relier Marseille-Paris ? J'en doute un peu même si avec certains incidents techniques cela peut nous arriver.
Bref, on a envie de se hâter lentement car oui, il existe en réalité un good slow (manger en paix et en prenant le temps de bien mâcher, faire une petite sieste pour mieux repartir au boulot ensuite, être concentré sur ce que l'on fait et donc faire de courtes pauses régulièrement en s'étirant par exemple...) et le bad slow (attendre des heures dans un service des urgences).

L'adrénaline, on y devient vite accro, mais c'est comme tout, elle est à consommer avec modération sinon votre coeur n'y survivra pas et vous non plus du même coup.
Il faut vivre les choses, les ressentir, mais sans panique.
Il faut extraire l'essentiel, le vital et l'approfondir.

Bref, on est à ce que l'on fait, on est donc plus efficace et on abat le travail à faire. Après, à l'impossible nul n'est tenu. Et il vaut toujours mieux faire bien les choses que vouloir en faire trop et mal.
On n'est pas parfait, mais on peut s'améliorer, progresser. Nos capacités sont immenses et trop souvent inexploitées.
Et puis n'oublions pas de faire des coupures pour trouver son propre rythme. Il est différent pour chaque individu, mais le respecter est gage de performance et de mieux être.




2 commentaires:

  1. se hâter lentement... voilà un beau dicton ! faire des coupures ! j'en faisait beaucoup au boulot mais j'étais plutot -et je suis toujours- du coté bad slow, surtout à table... d'où un certain embonpoint hi hi ! mais comme le stress dont tu parles, bien souvent on y peut rien et la seule solution que l'homme ait trouvé pour l'homme : la béquille chimique... j'aime aussi cette expression !
    c'est le monde dans lequel on vit qui exige la speed life..

    RépondreSupprimer
  2. Je ne suis pas tout à fait d'accord, on peut aussi choisir de ne pas subir. Et puis les béquille chimique, c'est bien, cela apporte un soutien sur un temps plus ou moins loin. Il faut aussi savoir accepter d'en avoir besoin.

    RépondreSupprimer