jeudi 13 décembre 2012

Pourquoi on saute le générique ?


Malgré mon titre, vous vous doutez que ce n'est pas du générique du film ou de la dernière série à la mode dont je vais vous parler aujourd'hui. Encore que cela pourrait très bien faire l'objet d'un article ici même, mais non pas cette fois.
Le générique dont il est question est un médicament. Il est la copie tout à fait légale de celui que vous utilisez, même propriétés, mais moins cher (expiration du brevet d'exclusivité). On le reconnait car si on prend l'exemple du Doliprane, son générique se nommera lui tout bêtement Paracétamol (nom chimique de la substance active ou principal actif du médicament). Les seuls éléments qui peuvent différés sont la présentation et les excipients. C'est en théorie sans soucis pour le consommateur.

Sauf que chez nous en France, on ferait de moins en moins confiance à ces derniers. On aurait tendance même à les bouder. Pourtant, on nous pousse à les consommer car ils seraient source d'économie pour notre système de santé déjà bien mal en point.
Certains patients pensent cette "obligation" de préférer les génériques est une atteinte à leur liberté de choix. Pas tout à fait car ils peuvent toujours prendre les autres, mais le remboursement ne sera pas le même d'où la nécessité de remettre la main au porte-monnaie et là, ça fait mal.

Les Français n'aiment pas qu'on les brusque (caractère de cochon), mais sauf allergie (toujours possible à cause des excipients différents), si l'on constate bien les même effets pour sa santé, pourquoi ne pas les consommer ? Faire un essai surtout pour un traitement de fond par exemple ne vous engage pas pour toujours. Si vraiment vous constatez un différence sur votre état de santé (votre point de repère et votre priorité absolue), vous pourrez toujours revenir vers l'original ou vous tournez vers un autre générique fabriqué par un autre laboratoire.

Personnellement j'utilise toujours les génériques et je n'ai jamais eu de soucis. Et pourtant dans le registre "a toujours la poisse", je suis championne du monde.


2 commentaires:

  1. J'ai vu un reportage là dessus aux infos. Le problème est que les gens en on peur (une minorité mais non négligeable) de plus certains génériques sont fabriqués en Chine ou en Inde (peu rassurant on sait pas forcément ce qu'il y a dedans) mais perso j'ai rien contre et la moitié de mon traitement actuel est composé de génériques. ensuite c'est le medecin qui décide. mon médicament principal, celui dont j'ai le plus besoin n'en ai pas un , quant au tercian j'ai un doute.. sinon j'ai le générique du lexomil. (il va m'être supprimé) et je risque de tourner à vie avec les 2 autres. Je vais demander à mon pharmacien favori si mon traitement existe en générique mais je crois lui avoir déjà demandé et que mon principal n'existe pas en géné.. chais plus !
    mais perso j'ai rien contre et j'en demande parfois pour les maux de tête quand j'y pense. j'ai honte : j'ai du doliprane alors qu'il existe en géné mais ça coute pas cher du tout alors j'y pense pas...
    mais une pharmacie c'est comme un film : sans générique c'est moins bien !!!

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    1. C'est vrai que toi tu regardes vraiment plus la TV que moi.

      C'est vrai que la fabrication en Chine ou ailleurs n'est pas faite pour te rassurer surtout quand tu vois certains scandales... On peut vraiment retrouver de tout dans ses cachets, mais heureusement c'est rare et cela peut arriver dans d'autres produits (regardons cette pauvre gosse brûlée en France à cause d'un vêtement non lessivé).

      Tous les médicaments n'existent sous forme de générique, c'est une question de brevet.

      Le générique coûte encore moins cher, mais parfois, c'est aussi la force de l'habitude. On demande du doliprane.

      Promis, la prochaine fois, je mettrai un générique de fin...

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