mercredi 16 janvier 2013

Plaisirs de table retrouvés


Manger a toujours été une activité importante dans le règne animal et même végétal. Surtout que parfois, il y a pénurie...
Dans nos contrées, c'est beaucoup moins le cas. On peut s'alimenter assez facilement et en grande quantité. Cela induit des phénomènes non pas nouveau, mais qui prennent de l'ampleur comme l'obésité qui progresse partout dans le monde alors que la famine n'est toujours pas éradiquée.
D'ailleurs manger et ne pas avoir faim ne signifie pas forcément avoir une bonne alimentation adaptée et/ou équilibrée.

Chez nous, on a tellement d'informations que s'y retrouver est une véritable gageur.
Trop d'information tue l'information. 
Ce n'est plus seulement un slogan, c'est devenu une réalité pour qui veut faire un peu attention à ce qu'il met dans son assiette. Plus rien n'est sûr, on se méfie de tout, on a des doutes en permanence.

On sait pertinemment que l'on ne peut presque plus se fier à nos simples sens avec l'alimentation occidentale. Les industriels parviennent à tromper nos papilles qui en retour ne peuvent plus nous alerter et tout notre corps est lui aussi perturbé, dupé, trompé avec des faux sucres, des aliments allégés, altérés, transformés, standardisés...
On ne peut donc plus se fier complètement au visuel, au gustatif, ou à l'odorat pour adapter sa consommation d'aliments.

Et puis, il y a aussi les personnes qui veulent tellement avoir le contrôle de leur alimentation qu'elles bannissent tout plaisir et règle le problème de manière presque mathématique ou médicale. Tout aliment devient un alicament, la nourriture étant juste là pour assurer le bon fonctionnement de notre machine soit notre corps et éventuellement améliorer son état de marche.
Réjouissant !!!

Et notons aussi que les gens ont souvent besoin de référents, de leaders qui leur expliquent quoi manger, quand et comment.
Ce n'est pas pour rien que l'on voit des régimes qui sont à la mode par période.

Moi la première, j'avoue que j'ai cédé à certaines sirènes... Personne n'est parfait et quand le poids a toujours plus ou moins été un soucis, c'est encore plus tentant de s'appuyer sur une béquille aussi bancale soit-elle.

En réalité, il faut tout simplement en revenir aux fondamentaux et s'écouter bien plus que nous le faisons aujourd'hui. Et quand je dis s'écouter, c'est s'écouter véritablement !
Le reste n'est souvent qu'affaire de marketing.

Mais c'est quoi les fondamentaux ?
Pour celles et ceux qui souhaitent perdre du poids ou le maintenir, c'est tout bêtement manger un peu moins et surtout mieux. Cela permet de garder du plaisir lors de nos repas et ce n'est pas négligeable. En prime, c'est beaucoup plus simple qu'il n'y parait.
On peut ainsi manger de tout, certes en moindre quantité, mais pas d'interdit. Et puis comme on privilégie la qualité à la quantité, à budget égal, on achète différemment. Moins de produits industriels, plus d'aliments frais et simples.
Se mettre à la cuisine n'est pas si difficile non plus et avec quelques recettes basiques, peu coûteuses, on peut se régaler tout en préservant sa ligne ou en la retrouvant en s'en donnant le temps.

D'ailleurs, en matière d'alimentation, la seule personne qui sait vraiment ce dont vous avez réellement besoin, ce n'est pas le nutritionniste (encore qu'il puisse vous aider), votre voisine, votre mère ou votre collègue de bureau, c'est vous !

2 commentaires:

  1. l'alimentation a toujours été mon activité favorite depuis des années , mais sans aucun des principes fondamentaux que tu décris. tu connais mon problème qui doit être plus psychologique qu'autre chose, cette boulimie compulsive ... mais le pire est que je ne vis pas mon obésité comme un soucis, mais un fait..
    la solitude, ma vie de célibataire pantouflard fait que même si je me déteste physiquement, je ne fais rien pour changer celà. pas faute d'avoir vu des medecins, mais incapable de me prendre en charge.
    effectivement le paradoxe avec les pays où les gens meurent de faim. je ne suis pas le seul à souffrir de cette maladie, l'obésité étant un fléau dans les civilisations où rien ne manque, où on mange si mal.
    l'alicament ne fait décidément pas partie de mon alimentation !

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    1. Oui, en ce qui te concerne, c'est beaucoup dans la tête. C'est même le cas pour beaucoup de personnes.
      L'obésité est un fait qui peut devenir vraiment cause de soucis ensuite pour la santé.
      Je pense que personne n'a su lever le bon levier avec toi. Ce n'est pas si évident.

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