Sur le chemin de l'école...

Et oui, quand on a des Pestouilles à la maison, il faut prendre son courage de mère indigne à deux mains et les conduire à l'école le jour (et les suivants) de la rentrée des classes.
Ce n'est guère compliqué ni sur le principe, ni même dans les faits car mes filles étaient des plus heureuses de retourner sur les bancs plus ou moins confortables proposés par l'Education Nationale. J'ai cette chance d'avoir des enfants qui aiment cela et qui ont bien compris que l'école, c'est pour apprendre, se faire des amis et échanger.
Tout n'est pas rose loin de là et elles ont leur lot de galères, parfois même sérieuses, mais leur papa et moi-même veillons au grain.

Ce matin donc, sur le chemin de l'école, je me suis sentie un brin fatiguée (ben oui, dur de se lever à nouveau à 6 h 10), mais aussi agacée.
Je crois que je ne comprendrai jamais les parents qui gagatisent devant leur progéniture somme toute pas divine et  qui va juste se "culturationner" un peu.
C'est vrai qu'il y a des étapes importantes dans une scolarité, mais de là à en faire tout un plat devant tout le monde, non merci. Cela se prépare en amont, avec l'enfant, mais après on frise, voir même dépasse allègrement le ridicule pour certains.

J'aurai le compte-rendu de mes mignatures ce soir, vers 16 h  et cela m'ira très bien. On ajustera ce qui doit l'être, on fera ce qu'il faut en temps et en heure et puis voilà.
La rentrée, ce n'est que le retour à une certaine routine, on est rarement surpris et encore plus rarement agréablement !